Bienvenue sur le site de Laurent Epstein

 

Quelques articles de presse:

JAZZ-HOT Mai-Juin-Juillet 2018

Le jazz en mai à Paris, d’une rive à l’autre...

Le 26 mai rive Gauche, à La Huchette, il y avait une belle assistance internationale sur la piste de danse pour participer à la soirée qu’animait au niveau de la scène un bel orchestre emmené par la sémillante Tina May, une habituée des lieux, et composé en outre de Laurent Epstein (p) auteur d’un bon «Caravan» entre autres bons chorus, de Patricia Lebeugle (b), toujours aussi tonique et swinguante, de Vincent Frade (dm), efficace et percutant sans envahir ses compagnons. L’invité d’honneur n’était autre que l’excellent Patrick Bacqueville, brillant tromboniste et chanteur tout à fait convaincant, qui donna parfois la réplique à la vedette du jour, Tina May, venue d’outre-Manche, avec ses qualités de swing mais aussi poussant parfois le répertoire sur d’autres terrains, dont elle est coutumière, car son art ne se limite pas au jazz mainstream. Cela dit, La Huchette, on y danse, et Tina May ne perd jamais de vue cette dimension qui impose à l’orchestre un registre et un répertoire… dansant. Larry Browne (tp) prit part au second set, visiblement avec plaisir. Une excellente fin de soirée, de drive et de bonne humeur; Patrick Bacqueville et Tina May comme Patricia Lebeugle portent ce plaisir de la scène sur leur visage.

Laurence Masson et Laurent Epstein, Café Laurent, 29 mai 2018 © Yves Sportis


Tina May d’ailleurs, signe de la variété de son talent, se produisait dans une formule plus intimiste, en duo, cinq jours plus tard, le 30 mai, avec Patrick Villanueva (p) au Café Laurent, le beau club de St-Germain-des-Prés. Nous n’avons pu assister à ce qui a dû être une très bonne soirée, mais  y étions la veille, 29 mai, pour voir et écouter un autre beau duo, celui de Laurent Epstein (p) qui accompagnait sa compagne à la ville, l’excellente Laurence Masson (voc) sur un répertoire, essentiellement de beaux standards, («The Song Is You»…) avec des détours par Monk, de deux belles chansons italiennes (en V.O.) et de quelques chansons françaises, où Laurence est particulièrement à son aise (la langue reste importante dans l’expression), sans perdre sa tonalité jazz: on a ainsi eu droit notamment à un bon «Sous le ciel de Paris» et un très original «Le Poinçonneur des Lilas» (Gainsbourg) qui valait à lui seul le déplacement. Laurence invita Edwige Morgen pour des thèmes très célèbres («Body and Soul», «Loverman») une découverte pour nous, très expressive! Enfin, Laurent Epstein saute du Caveau de La Huchette et de ses atmosphères dansantes, au Café Laurent et son cadre comme son ambiance intimistes, avec un réel talent. Il donna, en complément du bel accompagnement qu’il distilla pour mettre en valeur Laurence Masson et Edwige Morgen, de splendides chorus, dans la manière du beau piano jazz, harmonisant de manière originale la plupart des thèmes, sans jamais perdre sa qualité de swing, avec des petits trucs, bien à lui (du genre un temps d’arrêt en suspension au détour d’une improvisation) qui signent sa personnalité, un peu comme ces temps de réflexion de Monk suspendu au-dessus de la note. Au total, une excellente soirée, un beau duo complice de la scène à la ville et une découverte… Le jazz avait son compte.

Yves Sportis



VOXPOPULISPHERE.COM 4 février 2018

I don’t know if Epstein had a day gig, or, if so, what it might have been; he could have been a neurosurgeon or a bank officer, for all I know, and if you passed him on the street you’d never guess that by night he’d guide listeners through a journey not only of jazz classics pushed to a transcendent level, but also of original compositions played his way: no long-fingered classical fluidity glissading across the keys, but an impressive range of style: sometimes a bent-knuckled honky-tonk attack banging that upright into Walleresque submission, other times possessing a tenderness that carried a physical, emotional weight—a weight one felt as cleansing, clarifying, but never sentimental. Epstein was always a team man: loved holding back, featuring his fellow players—even those jammers whose skills floated far below his. The man was a jewel.

Gerald Fleming

5 déc. 2012
Sunside, Paris, 3 décembre
Laurent Epstein Sextet L'ami Laurent Epstein est de ces musiciens discrets dont on finirait presque par oublier le (grand) talent et qui ne finissent ainsi jamais de nous surprendre. C'est ainsi que le pianiste - que l'on croise surtout en club à la tête de son trio ou comme accompagnateur - nous a monté un de ces sextets du feu de Dieu, doté d'une distribution internationale : Yoni Zelnik (Israël, b), David Georgelet (dm), Masaaki Mizuguchi (Japon, g), Renato D'Aiello (Italie, ts) et Harvey Thompson (USA, voc).
C'est d'abord en trio que le concert a commencé, avec "Bye Bye Baby", puis D'Aiello et Mizuguchi sont venus se joindre au groupe, pour deux très belles compositions du Japonais : "Lunch for Bird" et "New Song for Harvey" (une mélodie écrite pour le chanteur Harvey Thompson mais qui en l'absence - provisoire - de paroles est jouée instrumentalement !). Ensuite, c'est justement Thompson qui est venu compléter l'effectif sur "Bye Bye Black Bird". Se produisant à Paris pour la première fois, le vocaliste a fait sensation par sa forte présence. Bien que les autres solistes ne fussent pas en reste : D'Aiello au sommet de l'émotion sur "My One and Only Love", Mizuguchi (autre belle découverte) groovissime et Laurent Epstein, tout simplement impérial de swing et d'élégance.
Une rencontre entre des musiciens de haut niveau qui a d'emblée donné naissance à un groupe
cohérent, doté d'un son propre. On a hâte de les entendre de nouveau ! Avis aux programmateurs...

Jérôme Partage

Photo © Jérôme Partage

 


Jazz Hot N°653 Automne 2010

Critique de l'album "En toute simplicité"

 

http://diapo.laurencemasson.com/critique_jazz-hot.jpg

 


Les Dernières Nouvelles du Jazz _ Juillet 2010 

Chronique de l'album "En toute simplicité" par Jean-Marc Gélin

Laurent Epstein (p), Yoni Zelnik (cb), David Georgelet (dm), 2010

 laurentepstein.jpg Toutes  les  chanteuses  de  la  capitale,  toutes  celles  qui  ont  l’habitude de pratiquer les jam de       « Autour de Minuit », toutes les ex du regretté Studio Des Ilettes connaissent bien Laurent Epstein. Elles ont  toutes eu  l’occasion  de savourer son immense talent d’accompagnateur, cette abnégation et cette façon discrète qu’à le pianiste de servir la musique avec autant d’apparente simplicité que d’amour mutin de la musique. Et nous étions donc quelques uns à attendre avec impatience qu’il enregistre son premier disque et qu’il se lance enfin dans le grand bain de l’édition phonographique. D’autant que ses fidèles complices, ses compagnons d’armes des premières heures sont  rompus à l’exercice.  Yoni  Zelnik  que  l’on  ne présente plus est assurément l’un des contrebassistes les plus demandé de la scène parisienne et ne compte plus ses sessions en studio alors que le batteur David Georgelet a fait le buzz cette année avec deux albums sous deux noms différents (Frix et Akala Wubé).

Seulement  voilà,  Laurent  Epstein  partage  avec  les  grands musiciens cette élégante humilité qui l'a toujours fait rechigner à s’exposer, à se mettre sur le devant des scènes. Pas une coquetterie de star, non plutôt la modestie des vrais gentlemen. Et c’est avec cette humilité qu’aujourd’hui c’est tout juste s’il ne s’excuserait pas de venir nous présenter son nouveau-premier album. Et pour tous ceux qui le connaissent déjà, ce que nous découvrons ici ne fait que confirmer tout le talent que nous lui connaissions déjà. Celui d’un pianiste aussi sensible que délicat dans sa façon de tourner autour des harmonies, de  chalouper  le  swing  (La Madrague), de « bopper » gourmand (That’s all), d’aller dénicher les subtilités mélodiques (un Locomotive de Monk pas si atonal que ça), et de révéler tous les atours de thèmes faussement simples mais qui, sous ses doigts coulent toujours comme une belle évidence. En toute simplicité. Il faut dire et répéter que Laurent Epstein est accompagnateur dans l’âme. Accompagnateur des autres, des chanteurs et des chanteuses, accompagnateur de la musique dont il ne cherche qu’à mettre en évidence la beauté  des  lignes  mélodiques  (enfin  un pianiste qui aime la mélodie !). Mais aussi accompagnateur de lui-même dans cette façon si subtile et suprêmement élégante de servir la musique. En toute simplicité. Il y a chez lui cette façon de s’effacer  devant  la  phrase  musicale  et  de  la  laisser  vivre.  Comme s’il voulait disparaître devant la musique, ne pas en imprimer sa propre marque, juste la jouer avec cette grâce et cette légèreté qui est comme un défi aux lois de l’apesanteur. On ne peut s’empêcher de penser qu’il partage cette apparente modestie musicale avec un Alain Jean-Marie, lui aussi grand accompagnateur devant l’éternel.

Laurent  Epstein  choisi  avec  un  goût  exquis ses compositions, passe en revue quelques standards (mais pas forcément les plus fréquents), joue quelques unes de ses propres compositions (au demeurant superbes)  avec autant de détachement élégant  que de gourmandise mutine, s’amuse même avec une chanson comme La Madrague dont il met en exergue tous les trésors cachés. Sorte de petit clin d’œil pour dire que cela n’est jamais tout à fait sérieux. Jamais trop grave. C’est que, pour Laurent Epstein , tout est matière à faire chanter le swing pour peu qu’il s’arrête un peu sur son cas.

Sa  musique ne réinvente jamais le jazz. Pas de ça chez lui ! Phineas Newborn, Hampton Hawes, Hank Jones, Wynton Kelly et Bill Evans lui ont forcément soufflé deux ou trois trucs de pianistes. Et d’eux Epstein a gardé cette façon de jouer, de  swinguer,  de  balancer en toute simplicité. Aucune introspection sombre chez ce pianiste-là. A la limite du modal. Il suffit d’entendre le Lullaby of leaves qu’il joue en solo pour entendre chez Epstein l’anti-pianiste tourmenté et solitaire.

Ses  camarades  de  jeu,  indéfectibles  amis lui offrent comme en cadeau un écrin affectueux dans lequel il s’en va chercher ses pépites, celle qu’il offre avec l’œil attendri et amoureux de ceux pour qui l’amour est justement une offrande belle et joyeuse.

Et avec cette façon de donner vie et âme à son piano, on jurerait même que pour une fois, la vraie chanteuse, c’est lui.


Jean-Marc Gelin


 Jazz Hot N°612 Juillet/Août 2004

jazz hot


 


Jazz Hot Autumn in Paris 10 fév. 2013_Paris en Clubs, novembre-décembre 2012

Le 27 décembre, on a pu apprécier la jam vocale animée par Laurence Masson à Autour de Midi et Minuit, le club de la rue Lepic. La vocaliste possède un style chaleureux, très proche d’Ella Fitzgerald et démontre une grande aisance. Le trio d’accompagnateurs, Laurent Epstein (p), Simon Teboul (b), Thierry Tardieu (dm), est à l’écoute, le pianiste se laissant parfois aller à des explosions pleines de musicalité. A noter une interprétation sensible de Sarah Thorpe (voc) sur « Lover Man » et de Leslie Lewis sur « I’ll Remember April ».

Jean Szlamowicz


Jazz Hot n°664, avril-mai 2013, Paris en clubs

Le 24 avril, au Swan Bar, épaulée par Laurent Epstein (p), Michel Rosciglione (b) et Nicolas Dary (ts), Sarah Torpe (voc) a démontré une superbe présence vocale, avec une voix très juste et une diction fluide. Les accords généreux de Laurent Epstein colorent les interstices avec beaucoup d’à-propos. Sur un répertoire dynamique (« Chain of Fools », « I’m Gonna Leave You » en 5/4, un « Comes Love » cubain), tendu par la sensibilité et la solidité de Michel Rosciglione, Sarah Thorpe a su dialoguer avec Nicolas Dary, aux interventions toujours impeccables, à la fois rugueuses et mélodiques. Un beau groupe, à la fois pêchu et subtil, avec une voix à découvrir.


Jazz Hot n°665, automne 2013, Concerts

Au Château d’Arnouville, le 16 novembre, Sarah Thorpe (voc) a présenté un beau répertoire allant de «Full House » de Wes Montgomery à « Gonna Leave You » de Nina Simone en passant par « Everyday I Have the Blues ». Avec la virtuosité attentive de Laurent Epstein (p) et les interventions inspirées de Ronald Baker (tp), elle a mis en avant sa justesse, sa diction et sa sensibilité. Nicola Sabato (b) et Vincent Frade (dm) on apporté un socle solide à une prestation variée, colorée, qui passe du rhythm and blues « Mustang Sally » (chœurs de Ronald Baker) à la ballade avec le très touchant « The Masquerade is Over »


Extraits d'un article de Jazz Hot consacré
au 75ème anniversaire du journal _ Avril 2010

"Le Caveau de La Huchette avait un nouveau rendez-vous avec l'histoire du jazz et de la presse ce 23 mars dernier puisque Jazz Hot y recevait ses invités à l'occasion des 75 ans d'une revue (exclusivement) de jazz, la plus ancienne de France et du monde encore en activité …"
"Côté musicien, il y avait une particularité dans cette soirée en deux parties, l'ouverture étant faite par le duo Brisa Roché (voc)-Laurent Epstein (p) sur une thématique de standards plutôt rares.
La première rencontre sur scène des deux musiciens avait un charme intime bienvenu pour entamer cette longue soirée, restituant une atmosphère du jazz peu habituelle dans ce club dévolu à la danse. Le public en profita pour s'asseoir sur la piste de danse et écouter l'intensité du propos de la belle chanteuse, au phrasé évocateur de l'art de Billie Holiday, élégamment mis en valeur par l'inventif pianiste. Classique mais jamais vu et émouvant…"
"Après une pause mise à l'honneur pour reprendre des conversations jamais terminées, c'était le moment ludique de la soirée, avec la belle formation réunie par la maîtresse de cérémonie, la dynamique Sarah Morrow (tb) : son quartet réunissait une fine équipe, Laurent Epstein à nouveau dans un autre registre, le profond Peter Giron (b) et un Mourad Benhammou (dm) au drive toujours aussi dévastateur, avec en invités spéciaux le grand Marc Fosset (g) véritable encyclopédie du jazz, de Django et Grappelli à John Coltrane, et l'excellent Dany Doriz, l'hôte de cet anniversaire, puisqu'il cumule la fonction de vibraphoniste et celle de patron du Caveau de La Huchette avec un brio tout aussi légendaire…"

Ellen Bertet


 Jazz Hot_ Juin 2009

Le 5 juin dans la jolie cave d’Autour de Midi... et Minuit à Montmartre, le Laurent Epstein (p) Trio -Yoni Zelnik (b) David Georgelet (d)- invitait le très british saxophoniste italien Renato d’AielIo (ts, voc) de passage à Paris. Au programme, des standards (clin d’oeil à Billie Holiday avec «I Can’t Believe You Are in Love With Me », «Time After Time» de Sammy Cahn and Jule Styne, « I’m Old Fashioned» entre John Coltrane et Fred Astaire), puis un détour par le Brésil avec « Corcovado » d’Antonio Carlos Jobim, avec les envolées du sax de Renato d’Aiello et sa voix douce, aigüe et chaude. Une soirée très cosy grâce au patron du lieu et à la personnalité de Laurent Epstein et Renato d’Aiello.

Hélène Sportis


Jazz Hot _ Février 2007

Le 23 novembre, le Duc des Lombards a invité l"Alma Sinti" de Patrick Saussois. La formation comprenait Dominique Vernhes, Laurent Epstein, Doudou Cuillerier, Victorine Martin, Mathieu Chatelain et Jean-Claude Bénéteau. Un programme choisi empruntant à la variété, aux standards, aux compositions et même à l'operette... ... Il y a chez Laurent Epstein une sorte de jubilation que son piano lui permet d'exprimer sans retenue...

Felix W. Sportis.


Jazz Hot _ Décembre 2006

Au tournant de la nuit de ce tournant de mois où l’on
changeait d’heure, restait à rendre une visite au
Caveau de La Huchette pour retrouver l’excellent
Patrick Saussois (g), en brillante compagnie : Laurent
Epstein, p, Pierre-Yves Sorin, b, l’excellent
Simon Boyer, dm, et Dédé Venturini, sur son drôle
d’instrument à cordes aux effets hawaiiens...

Yves Sportis.


Jazz Hot N° 618 _ mars 2005 (rubrique Paris en club)

Le 18 janvier, Le Caveau de la Huchette accueillait Patrick Saussois (g) au sein de sa formation "américaine" composée d'Enrico Granafei (hca), Laurent Epstein (p), Jean-Claude Bénéteau (b) et Didier Dorise (dms). ... ...Epstein était encore une fois plein d'invention. ...

Jérôme Partage.


Batteur Magazine N° 174 _ novembre 2004

Bienvenue sur ce nouveau CD pédagogique...Vous aurez ce mois-ci l'occasion d'écouter en plus de l'équipe habituelle, Laurent Epstein qui est venu très brillamment colorer toutes les nouvelles compositions de Marc Rouvé.


Jazz Hot N° 603 _ septembre 2003 (rubrique Paris en club)

Le 1er juillet, Le Caveau de la Huchette accueille le retour en terre parisienne de Richie Cole (as) qui rencontrait Patrick Saussois (g) après leur enregistrement dans le New Jersey. Avec l'excellent soutien de Laurent Epstein (p), Jean-Claude Bénéteau (b) et François Laudet (dms)...

Jean Szlamowicz.